1 février 2015
Voici
dès ce mois encore bien froid un voisin à plumes qui sort son chant au
dehors. Il délimite son territoire. Le Moineau domestique n’a pas de
service quelconque à rendre pour le confort de certains bipèdes qui
l’auraient apprivoisé. Non, même si on le nomme « domestique », il n’est
pas apprivoisé ce piaf. Bien que, paraît-il, il reconnaisse celle ou
celui qui le nourrit régulièrement et peut même venir, tout en restant
méfiant, se poser sur sa cuisinière, son cuisinier. C’est qu’il aime
notre présence cet oiseau social. Tellement qu’il évite de s’éloigner à
plus d’un kilomètre de toute habitation, qu’il évite les forêts et que
si les habitants d’un village abandonnent leurs pierres hospitalières,
les moineaux s’en vont également. Bon, il ne doit pas particulièrement
être un fervent admirateur de nos mœurs et coutumes, bien que ce soient
elles qui le maintiennent en notre compagnie : maison avec cavités pour
loger, haies denses pour se cacher, champs à grignoter, bourgeons de
fruits à s’emparer, etc., etc. Je note « etc., etc. » car l’on a
dénombré plus de 800 éléments différents dans la nourriture du Moineau
domestique, qui, au passage, ne dédaigne pas d’ajouter quelques insectes
à son menu végétal. Voilà un amateur des grands chiffres car l’on a
dénombré des dortoirs communs de Moineaux domestiques pouvant atteindre
50.000 individus, avec un nombre encore plus important pour l’Egypte :
jusqu’à 100.000 Moineaux domestiques. Une soirée pyjama géante ….
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Moineau (1 février 2015 - Crupet) |
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Moineau (1 février 2015 - Crupet) |
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Moineau (1 février 2015 - Crupet) |
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Moineau (1 février 2015 - Crupet) |
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Moineau (1 février 2015 - Crupet) |